VEF Blog

Chapitre 2:

Fêter pour oublier.

Énola se réveilla lentement. Elle était allongée dans une salle claire. Des formes floues s'animèrent devant ses yeux et une voix lui vrilla les tympans. 

- Mademoiselle ? Mademoiselle, vous avez mal quelque part ?

Énola réussis à se redresser.

- Non. Non, je n'ai mal nul part, ça va. Merci. Puis-je avoir l'heure ?

L'infirmière, redevenue nette aux yeux d'Énola, parue étonnée par cette question.

- Euh oui. Il est six heures et demi. Vous voulez peut être voir les membres de votre famille ?

- Oui...

L'infirmière conduisit Énola dans une autre salle. Sa mère ouvrit ses bras, en pleurs.

-Énola ma chérie, tu n'as rien ? Au mon dieu quel malheur...

- Non maman, j'ai rien. Et toi, ça va ?

- Oui... Mais c'est ton frère il... il.

Les sanglots de sa mère reprirent de plus belle.  Énola jeta un regard paniqué à l'indirmière.

- Quoi mon frère, il est bléssé ?

- Rien de grave... C'est son visage il...

- Je veux le voir, tout de suite.

De nouveau, Énola se retrouva dans les couloirs d'un blancheur aveuglante.

Les deux femmes entrèrent dans  un salle d'opération. L'infirmière désigna un corps allongé sous un drap blanc.

- Voilà... Voulez-vous vraiment voir votre frère.

Énola respira une immense bouffé d'air.

- Oui.

L'infirmière releva le drap. Énola sentit son souffle se saccader. Là, devant elle, se trouvait le visage de son frère, complètement déformé. Tout le côté droit étais brûlé, un œil crevé, les lèvres étaient ouvertes.

Énola se mit à pleurer dans les bras de l'infirmière.

- Je veux partir d'ici. Vous préviendrez ma mère plus tard, il y a une amie qui pourras s'occuper de moi.

- Très bien. Suivez-moi, nous allons téléphoner pour qu'elle vienne vous chercher et pour nous assurer qu'elle peut effectivement s'occuper de vous.

Énola et l'infirmière repartir au travers des couloirs. Elles arrivèrent dans un grand hall.

- Sophie, je peut t'emprunter le téléphone ? Celui de la salle des infirmiers est completement foutus...

- Ouais, vas-y Émily.

Émily se dirigea vers le combiné et demanda le numéro à Énola.

- 05.49.12.47.28.

L'infirmière composa le numéro et attendit.

Réponds... Réponds s'il te plait.

- Allô ? Ici hopital de Paris, 13è arrondissement... Oui. Nous avons une patiente qui demande à rentrer chez vous. Elle s'appelle Énola Telhi. Très bien. Vous pouvez venir la chercher maintenant ? 

 Très bien, elle vous attendras dans le hall.

Émily raccrocha.

- C'est bon, elle arrive. 

Énola se sentit plus légère. Elle avait chassé de son esprit le visage de son frère. Elle faisait semblant d'être une autre... Pour ne plus se souvenir de son énormité.

Une demi-heure plus tard, Énola se trouvait dans la voiture de Colline. Sa mère à l'avant et Colline assise à côté d'elle qui la bombardait de questions.

- Mais qu'est ce qui s'est passé ? Énola ?!

- J'veux pas en parler... S'il te plait Colline, fout-moi la paix avec cette histoire. Une autre fois. Pourl'instant, j'ai envie d'oublier.

L'amie d'Énola ne posa plus de questions. Elle lui parla juste de la fête, qui étais un bon moyenpour faire oublier.

Elles arrivèrent enfin chez Colline.

- Bouche cousue Colline hein ? On dit que t'es venu me chechée chez un oncle parce que mes parent y étaient...

- Ok, promis.

Soum'

Chapitre 3:

Réveil brutal.

Énola ouvrit les yeux d'un coup; un liquide gelé avait envahit son visage.

- Quoi ?! Qu'est ce qui se passe là !

- Mais rien Éno', ça va. Je te réveille parce que tes parents vont pas tarder.

C'était Lucile, une amie présente à la fête. Elle sourit à Énola.

- Ben purée, t'étais bien bien hier hein !

- C'est vrai ? J'étais vraiment faite ?

- Plutôt ouais.

- Et merde...

Les parents d'Énola ne tenaient pas vraiment à ce que leur fille gâche ses soirées avec l'alcool. Mais là, ils comprendront peut-être. C'est cette réflexion qui fit revenir tous les souvenirs dans la mémoire d'Énola. Elle se mordit violemment la lèvre pour éviter d hurler devant Lucile. Elle descendit dans le jardin de Colline où tout le monde était déjà réunis. Elle dit au revoir à ses amis avant de partir. Tous les regards qu'on lui portait étaient brillants d'amusement. Les commentaires fusaient.

- Eh ben, t'étais toute jouasse hier !

- T'animes la fête plutôt bien quand t'es bourrée !

Énola en avait marre de ces commentaires ironiques.

- C'est bon, ça va. Ça arrive à tout le monde d'être bourré un soir. Foutez-moi la paix.

Les invités la regardèrent étonnés. Énola avait été, depuis qu'ils la connaissait, un modèle de bonne humeur et de sympathie. Ile ne posèrent toutefois pas de questions, sentant que la situation était grave.

Énola partis quelques minutes après, dans la voiture de son père. Ils n'étaient que tous les deux et l'atmosphère était tendu.

- Énola... Mais qu'est ce qui t'as pris ?!

- Papa... Je viens d'envoyer deux memebres de ma famille à l'hopital, j'ai défiguré mon frère. Si tu étais dans la même situation et qu'on te présentait un moyen d'échaper à la réalité, t'aurais fait quoi ?

Son père ne répondit pas. Le trajet se termina dans le silence. Énola réalisa toute l'empleure de sa connerire. Elle ne vivrait plus comme avant; elle avait une défiguration sur la conscience. Et celle de son frère, qui plus est.

Elle arriva chez elle completement anéantie. Sa mère était avachie dans un fauteuil, le visage innondé de larmes.

- Oh viens là Énola. Viens ma chérie.

Énola se jeta dans les bras de sa mère et pleura toutes les larmes de son corp.

- Maman, j'ai défiguré Évan, tu te rends compte ? JE L'AI DÉFIGURÉ !!!

- Mais non ma chérie... Ce... Ce n'est pas de ta faute. Ça aurait pu arriver à n'importe qui.

La mère rassura sa fille pendant toute le soirée. Le père d'Énola ne prononça qu'une phrase, froise et distante.

- L'alcool ne résout rien, tu me déçois.

Ce qui ne fit qu'ajouter à la tristesse d'Énola.

Soum'

Chapitre 4

Le temps des regrets. 

Énola vécu les jours qui suivirent dans une sorte de flotaison. Elle refusait de croire qu'elle était responsable des dégats. Elle avait l'impression de regarder une famille à travers une fenêtre, comme si elle n'en faisait plus vraiment partis. Elle se disait parfois que c'était étrange; certains enfants se font jetés par leurs parents sans qu'ils aient rien fait. Alors qu'elle, elle avait défigurer son propore frère et ses parents l'acceptaient; c'était elle qui se retirait peu à peu de la vie familiale. Énola avait trop peur de voir les choses en face. Lors de ses rares moments de lucidité, ceux où elle s'avouait à peu près qu'elle avait commis la plus grosse connerire de sa vie, elle était saisie de remords et restait inconsolable. Penser à ses erreurs la faisait vomir. Énola n'avait pas repris le volant depuis l'incident. Elle continuait à aller au lycée sans toutefois travailler, ses notes baissaient, mais elle n'en avait rien à faire. Énola multipliait les sortis ou drogues, alcool et autres produits nocifs étaient au rendez-vous. Énola passait lentement de la fille joyeuse et irréprochable à la décadence incarnée. Ses amis lui parlaient moins, effrayés par son comportement. Seule Coline persistait à faire entendre raison à Énola.

- Tu sais que ce n'est pas de ta faute, arrête d'en faire un drame ! Énola, si tu ne te reprends pas maintenant, si tu continues à te bourrer  la gueule et à te droguer, ta vie est foutue ! Tu m'entends ? Imagine toi une vie remplie de regrets avec en plus des problèmes d'argent, de logement, de santé. Ce serait un enfer. Admet maintenant la vérité ou il sera trop tard.

Ce à quoi Énola répondait souvent par:

- Coline, tu n'as jamais défiguré personne, encore moins un proche. Tu ne sais pas ce que je ressens, c'est trop dur d'admettre qu'on a foutue une vie en l'air. Et quand on a fait ça, on a qu'une envie, c'est de faire pareil avec sa vie à soi. De tout bousiller et ne jamais admettre que c'est pas comme ça que les choses s'arrangeront. Parce que quand tu as une défiguration sur la conscience Coline, et qu'en plus c'est celle de ton unique frère, tu ne vis plus comme avant. Tout tes principes et autres trucs inutiles que tu as élaboré pour donner un sens à ta vie disparaissent. 

Coline abandonnait, pensant que la prochaine serait, peut-être, la bonne.

Alors Énola sombrait à nouveau.  Sa vie n'était plus qu'un manteau de tristesse et de remords.

Soum' 

Chapitre 5

Souvenirs disparus.

Au fil des jours, l'état d'Énola ne s'arrangea pas; elle n(cceptait toujours pas la vérité. Chaque fois que quelqu'un parlait de l'accident, elle changeait de sujet, se refermait sur elle-même, se taisait. Ça n'inquiétais personne; tout le monde pensait que c'était normal de refuser la vérité après ce qu'elle avait fait. Personne ne faisait attention à elle dans ces moments, ils avaient l'habitude de son silence. Jusqu'au jour où sa famille fut invitée chez des amis de longues dates. 

- Maman, je ne veux pas y aller... Tu sais bien que je ne supporte plus de voir du monde.

- Énola, cesse de t'enfermer dans ta bulle et participe un peu à notre vie de famille ! Tu ne supportes plus de voir du monde ? Et bien justement, réhabitues-toi un peu à la vie sociale....

Énola fut forcée d'obéir. Le détail que sa mère avait ommis de signaler, c'est que les amis ches lesquels ils se rendaient na savaient rien de l'état d'Évan.

Pendant la route, Énola se perdit dans le paysage, elle n'ouvrit pas la bouche.

La voiture s'arrêta et tout le monde descendit. Mme Olsen sortie à bras ouverts et serra tout le monde dans ses bras. Jusqu'au tour d'Évan. Mme Olsen bondit.

- Mon dieu... Mais, que lui est-il arivé ?!

- C'est...un acident.

- Oh... Un accident de voiture, je suppose. Qu'est ce qui s'est passsé.

La mer d'Énola expliqua avec réticense.

- Énola vient d'avoir son permis. Evan l'a perturbée pendant sa cnduite.... Et... Enfin...

La mère d'Énola se mit à pleurer.

- Ce n'est pas moi. Pourquoi tu dit ça Maman, je n'ai rien fait à Évan...

C'était la première fois depuis longtemps qu'Énola prononçait le nom de son frère. Sa mère ne releva pas, pensant que c'était une nouvelle forme de rejet de la vérité. 

Puis au fur et à mesure des jours, Énola répétait cette phrase chaque fois qu'il était question de l'accident. Sa mère décida de l'emmener chez un medecin, ayant peur qu'elle soit profondément perturbée.

Au bout d'une demi heure, Énola sortie du cabinet, suivie du médecin.

- Alors docteur, est ce qu'Énola se remettra un jour de cet incident ?

- Mme, ce que je vais vos dire est assez dur a avouer... Votre fille a... Comment dire... Etlle a ellement rejeter le passé qu'elle l'a oublié. Elle ne se souvient plus de l'accident qui a défiguré votre fils.  Elle... elle est devenue Amnésique.

Soum'