Chapitre 3:
Réveil brutal.
Énola ouvrit les yeux d'un coup; un liquide gelé avait envahit son visage.
- Quoi ?! Qu'est ce qui se passe là !
- Mais rien Éno', ça va. Je te réveille parce que tes parents vont pas tarder.
C'était Lucile, une amie présente à la fête. Elle sourit à Énola.
- Ben purée, t'étais bien bien hier hein !
- C'est vrai ? J'étais vraiment faite ?
- Plutôt ouais.
- Et merde...
Les parents d'Énola ne tenaient pas vraiment à ce que leur fille gâche ses soirées avec l'alcool. Mais là, ils comprendront peut-être. C'est cette réflexion qui fit revenir tous les souvenirs dans la mémoire d'Énola. Elle se mordit violemment la lèvre pour éviter d hurler devant Lucile. Elle descendit dans le jardin de Colline où tout le monde était déjà réunis. Elle dit au revoir à ses amis avant de partir. Tous les regards qu'on lui portait étaient brillants d'amusement. Les commentaires fusaient.
- Eh ben, t'étais toute jouasse hier !
- T'animes la fête plutôt bien quand t'es bourrée !
Énola en avait marre de ces commentaires ironiques.
- C'est bon, ça va. Ça arrive à tout le monde d'être bourré un soir. Foutez-moi la paix.
Les invités la regardèrent étonnés. Énola avait été, depuis qu'ils la connaissait, un modèle de bonne humeur et de sympathie. Ile ne posèrent toutefois pas de questions, sentant que la situation était grave.
Énola partis quelques minutes après, dans la voiture de son père. Ils n'étaient que tous les deux et l'atmosphère était tendu.
- Énola... Mais qu'est ce qui t'as pris ?!
- Papa... Je viens d'envoyer deux memebres de ma famille à l'hopital, j'ai défiguré mon frère. Si tu étais dans la même situation et qu'on te présentait un moyen d'échaper à la réalité, t'aurais fait quoi ?
Son père ne répondit pas. Le trajet se termina dans le silence. Énola réalisa toute l'empleure de sa connerire. Elle ne vivrait plus comme avant; elle avait une défiguration sur la conscience. Et celle de son frère, qui plus est.
Elle arriva chez elle completement anéantie. Sa mère était avachie dans un fauteuil, le visage innondé de larmes.
- Oh viens là Énola. Viens ma chérie.
Énola se jeta dans les bras de sa mère et pleura toutes les larmes de son corp.
- Maman, j'ai défiguré Évan, tu te rends compte ? JE L'AI DÉFIGURÉ !!!
- Mais non ma chérie... Ce... Ce n'est pas de ta faute. Ça aurait pu arriver à n'importe qui.
La mère rassura sa fille pendant toute le soirée. Le père d'Énola ne prononça qu'une phrase, froise et distante.
- L'alcool ne résout rien, tu me déçois.
Ce qui ne fit qu'ajouter à la tristesse d'Énola.
Soum'
Commentaires
C'est tellement bien écrit...je suis sûre que tu ferais une très grande écrivaine !!
Good point ! Il est toujours prudent de citer ses sources, et toujours bénéfiques de retravailler un matériau.
Je tiens à préciser que toutes les images sont faites par moi, autrice de ce blog Elles sont prises sur internet mais retouchées par moi à chaque fois... Voilà