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Titre du blog : Mon blog à histoires :D
Auteur : soume
Date de création : 27-02-2010
 
posté le 27-02-2010 à 17:45:51

Cendrillon : )

Voici le début de Cendrillon, refait par moi :D La suite est pour plus tard : )

 

Cendrillon.


« Cendrillon, tu as passé le balai dans toutes les pièces, nettoyé la cheminé, préparé le dîner, fait la vaisselle et rangé les armoires de tes sœurs ? »
« Oui mère, le dîner est sur la table de la salle à manger, il vous attend. Père m’a dit qu’il rentrerait tard, il ne faut pas que vous l’attendiez. »
« Très bien. Va donc nettoyer l’écurie et sortir les chiens. Tu pourras manger quand tu auras fini. »
« Oui mère. »
Elle me tourna le dos, et partie, la tête haute. Au passage, Javote, la plus jeune de mes deux sœurs me glissa :
« Alors Cendrillon, pas encore partie nettoyer le crotin de Belle ? »
Mon dieu qu’elle affreuse belle-sœur. L’autre était moins méchante, elle parlait peu. Mais elle me regardait tout de même avec un air mesquin et rieur, l’air de dire  “Pas d’chance. Tu es tombée dans une famille que ne t’aime pas hein… Hihi”  Mais dans quelle famille suis-je tombée mon dieu. Pourquoi tant de haine à mon égard.
Je n’eus la réponse que trois jours plus tard. Ma belle mère et ses filles étaient parties en ville, et j’étais chargée de nettoyer les chambres. Je fis donc celle de Javotte, encombrée de vêtements. Puis celle d’Anastasie, couverte de bijoux. Il ne me restait plus que celle de cette mégère de belle mère et j’avais encore deux heures devant moi. En entrant dans la chambre, je fis un courant d’air. Une feuille tomba de la coiffeuse. J’allais la ramasser et, malgré-moi, je lus quelques lignes. Je fus soudain saisie d’horreur. En deux lignes, il y avait les mots « Son père », « Cette peste » et « Je vais le tuer ». Il ne m’en fallut pas plus. Je  m’assis sur le grand lit à baldaquin et je lus :

Chère Marie,

Comme tu le sais, je me suis remariée. Avec un homme riche et beau certes, mais qui se pose trop de questions. L’autre jour, il a osé demander aux gouvernantes ce qui était arrivé à mon ancien mari ! Tu comprends, je ne peux pas laisser la vérité se dévoiler à ses yeux. De plus, cet imbécile m’a amené sa fille, Cendrillon. Enfin, c’est comme cela que je l’appelle : elle n’est bonne qu’a faire le ménage !
Cette peste tiens beaucoup à son père. C’est le seul qui lui porte un peu d’affection. Mais ça va trop loin. Il se pose des questions, je vais devoir le tuer. J’ai besoin de toi, il faudra que tu l’occupes. Enfin tu sais, comme pour le précédent. Je prévois ça pour le 21 Janvier, comme d’habitude. Je sais que cette lettre est courte, mais mon affreuse belle fille va venir faire le ménage et j’ai peur qu’elle ne lise cette lettre.
Je t’embrasse et te dit à bientôt.

Josseline

Une enveloppe étais posée à côté. Je la pris et lu l’adresse :

Melle Marie de Montmartre
13 Rue Du Chat Noir
Montmartre

En dessous était écrite la date d’envois : le 11 Janvier 1663.

Le 11 Janvier, mais c’est demain !! Cette mégère prévoyait la mort de mon père… Il fallait que je le prévienne. Mon dieu, il ne rentrait que demain, et très tôt !
Tant pis, je me lèverais aux aurores. Je remis la lettre et l’enveloppe à leur place, terminai le ménage et montais réfléchir dans ma chambre.
Enfin, ma chambre, c’était plutôt le grenier. Avec quelques meubles que j’avais réussis à acheter avec l’argent que me donnaient les habitants de la ville lorsque je leur rendais un service.
Je tentais de réfléchir à une stratégie. Intercepter la lettre serait trop compliquer. Tuer ma belle-mère ? Jamais je ne serais capable. Il n’y avait qu’une solution. Prévenir mon père attend.
J’entendis les chiens aboyer, elles arrivaient !! Je descendis en quatrième vitesse et leur ouvris la porte. Elles avaient les bras chargés de paquets. Ma belle-mère me regarda à peine.
« Cendrillon il est 7 heures va préparer le dîner. »
« Tu as entendu Cendrillon ? Pendant que nous allons essayer nos robes, va préparer le dîner ! »
Je mourrais d’envie de leur retourner des répliques cinglantes. Mais j’avais trop peur de leur réaction.
J’allais donc docilement préparer le dîner. Les autres gouvernantes avaient acheté ce qu’il fallait et le menu était sur la table.

-    Soupe de marron.
-    Sauté de canard.
-    Amandine
-    Vin pour Monsieur, Rosé pour Madame.

Je préparais donc le nécessaire et mis la table. Le doux fumet du canard sauté me chatouillait les narines. Nostalgique, je pensais à ce qui me servirait de souper ce soir : un bouillon, un quignon de pain sec et un verre d’eau.

J’étais allongée sur mon lit, écoutant le silence de la maison. Je n’avais aucune idée de l’heure, mais il ne fallait pas que je m’endorme.
Mes yeux se fermèrent au moment où la porte d’entrée grinçait. Je fus aussitôt dans l’escalier, je dévalais les marches quatre à quatre.
Dans l’entré, mon père enlevait son chapeau. Il fut étonné de me voir.
« Juliette ! (c’était mon vrai nom, il refusait de m’appeler Cendrillon) Encore debout à cette heure ? Vous n’êtes pas raisonnable mon enfant. Remontez vous coucher de suite ! »
« Non, écoutez-moi Père, j’ai à vous parler. Hier, alors que je faisais le ménage dans la chambre de Mère, j’ai trouvé une lettre sur sa coiffeuse. Elle… Elle parlait de vous, de moi, de choses affreuses… »
Les larmes coulèrent le long de mes joues.
« Allons, allons mon enfant, pourquoi tant de chagrin ? »
«  C’est… Cette lettre Père. Belle-maman y projetait votre assassinat ! Elle écrivait à Mlle Marie, son amie de Montmartre. Elle lui demandait de l’aide. Elle parlait de vous comme d’un vulgaire chiffonnier. Elle me traitait de peste. »
« Votre mère ? Projeter mon assassinat ? Allons bon ! Vous avez de l’imagination ma fille ! Je sais qu’elle ne vous aime pas vraiment, mais elle vous l’a dit elle-même : vous lui faites pensé à sa première fille, morte à 14 ans. »
« Mais, non Père. Il ne s’agit plus de cette haine qu’elle me porte. C’est de vous qu’elle parle ! Elle veut vous tuer, le 21 Janvier ! »
« Juliette ! La fatigue vous auras rendue folle ! Allez vous recoucher immédiatement, je ne veux plus entendre un mot de cette histoire absurde. »
« Mais père… »
«  J’ai dit, allez vous coucher !! »


Mais pourquoi… Pourquoi personne ne me croyait. J’étais donc vouée à devenir orpheline et gouvernante à jamais ? Etais-ce là  mon avenir ? En tout cas, je le refusais. Je ferais quelque chose.

Le 21 Janvier arriva. Père ne se souciait de rien. À 11 heures tapantes du matin, on frappa à la porte. J’allais ouvrir. Marie de Montmartre se tenait devant la porte, dans  une magnifique robe toute d’or et de volants.
Je la fis entrer et rejoignis mon père au salon.
«  Marie vient d’arriver, je ne vous ai pas menti. Je vous en prie sauvez-vous ! »
«  Juliette, mon enfant. Marie est là pour tenter de nouvelles recettes avec Josseline. C’est elle-même qui me l’a dit. »
Je m’apprêtais à répliquer lorsque ma belle-mère entra dans le salon, accompagnée de Marie, Manon et Javotte.
«  Cendrillon, que fais-tu ici ? Va donc préparer le quatre heure de mes chers petits anges. »
« Oui mère »
Je pris congé et sortis. Leur quatre heure, j’avais bien envie d’y verser du poison. Père ne voulait pas me croire et ma belle-mère m’empêchait de lui parler. Si seulement j’avais pu sortir, j’aurais prévenu quelqu'un.
J’apportais le gâteau dans le salon.
«  Voici mère, désirez-vous du thé ? »
«  Non, va plutôt acheter ce qui est écrit sur cette liste. Et ne reviens que lorsque tu auras tout trouvé. Quant à vous, continua-t-elle en s’adressant à ses deux filles. Lorsque vous aurez terminé de manger, allez donc au théâtre, on y joue une pièce magnifique. »
Sans le savoir, ma belle-mère venait de me donner une occasion de sauver mon père.
J’enfilais ma cape et sortis sans me faire prier, un panier dans une main et la liste dans l’autre.
J’y jetais un coup d’œil. Soja, graines de tournesol, poudre de pissenlit, eau d’herbe verte. Elle me demandait d’aller chercher ce qui étais le plus loin et le plus dur à trouver. Elle cherchait à m’éloigner le plus longtemps possible pour effectuer ses noires actions en toute tranquillité.
Une fois dans la rue, je courais chez le boucher et lui fit part de mon histoire.
«  Hahaha, tu lis trop de livres petite ! Mon dieu ça c’est la meilleure, Madame de Montfort veut assassiner son mari. Hahaha, tu devrais écrire de livres avec toute cette imagination  ! Pff … !»
Vexée, je ressortis. Pourquoi ça étonnait tout le monde. J’ai toujours su que Josseline de Montfort était la pire personne qui soit sur terre !
Mais je ne me démontais pas. Cinq minutes plus tard, j’entrai chez la boulangère. Elle était débordée, mais m’écouta quand même. Sa réaction ne fut pas mieux :
«  Juliette, écoute, je n’ai pas le temps d’écouter tes inventions. Josseline et Henry s’aiment et personne ne veut tuer personne. Alors pars maintenant, laisse-moi travailler. »
Désespérée, je fis tous les commerces de la rue, puis ceux d’une rue voisine. Les réactions furent toutes les mêmes. On ne me croyait pas.
Je devrais donc agir seule, mais on ne me laisserait pas rentrer si je ne ramenais pas ce qu’il y avait écrit sur la liste.
Je me mis donc en quête de soja. Au bout d’une dizaine de minutes, la pluie se mit à tomber. Je courais dans la rue, capuchon rabattu, ma robe traînant dans la boue. Toutes les boutiques, tous les auvents étaient occupés.
Il fallait à tout prix que je trouve un abris… Je tournais à droit, dans une petite ruelle sombre et je m’arrêtais, étonnée. Il n’y’avais personne sous les auvents des maisons. Mais il est vrai que ceux-ci étaient moins accueillants, il y avait des trous d’eau partout. Je m’apprêtais à tourner les talons pour chercher un autre abri, lorsque j’aperçus une lueur au fond de la rue. Une boutique ! Je courus m’y réfugier.
C’était une petite boutique sale, avec quelques rayonnages de fruits pourris. Une odeur fétide régnait, ainsi qu’une atmosphère inquiétante ? Je me promis de sortir dès la pluie terminée ; cette boutique me faisait froid dans le dos. Un petit homme à l’image de sa boutique, entra par une porte au fond.
« Oui Melle, vous désirez ? »
Me demandas-t-il avec un sourire peu engageant. J’hésitais, puis me jetais à l’eau.
« Je… Je cherche certains aliments très rares. Auriez-vous, par hasard, du soja, des graines de tournesol, de l’eau d’herbe verte et de la poussière de pissenlit ?
« Mais bien sûr !! Suivez-moi, je vais vous donner tout ça. »
Je n’étais pas rassurée, mais c’était ma seule chance de renter attend. Je suivis donc l’homme dans une petite arrière-boutique. Il fouilla dans des tiroirs qui dégageaient une odeur nauséabonde.
Au bout de quelques minutes, il me tendit tout ce que je lui avais demandé.
« Merci monsieur, vous me rendez un immense service. Combien vous dois)je ? »
«  30 écus Mademoiselle. »
Je lui donnais son dû et sortis dans la rue. La pluie avait cessé, mais le pavé était encore glissant, et ma robe trempée me freinait. Je courus toute fois jusque chez moi et ouvris la porte à la volée. Je posais mon panier sur la petite table de l’entrée et allais au salon. Personne.
Prise de panique, je fouillais le rez-de-chaussée, puis le premier étage. Ce n’est qu’au troisième et dernier étage que j’entendis du bruit. Des frottements. Cela provenait du petit salon d’Anastasie. N’y tenant plus, j’ouvris la porte et poussais un cri d’horreur : mon père gisait par terre. Une tache de sang s’élargissait dans son dos. Les frottements provenaient du fond, je levais les yeux. Ma belle mère essuyait son couteau sur un volant de sa robe. Elle me regarda, un sourire dément aux lèvres.
« Alors Cendrillon, on arrive trop tard. Tu pensais vraiment pouvoir sauver une vie ? Et bien non, en tout cas pas quand c’est moi qui la prends cette vie. Tu as laissé ton père mourir. Tout est ta faute Cendrillon, ta faute !! »
« Non, non… ce n’est pas moi je, non…. »
Un  flot de pensées m’assaillirent. Et si c’était vraiment ma faute, si j’avais fait un pas de travers ? Je n’avais pas été assez rapide, mon père était mort. J’allais vivre un enfer.
Ma vue se brouilla, mes membres ne répondirent plus. Je tombais.

Je fus réveillée par une douleur fulgurante à la cuisse. J’étais toujours dans la même pièce, mais le corps de mon père avait disparu. La douleur me fit venir les larmes aux yeux. J’en essuyais une qui me brouillait la vue. Au contact de ma main sur ma joue, je sursautais : ce n’étais pas comme avant. C’était rugueux… Ce n’était pas de la peau.
Je regardais mes mains et faillit défaillir une nouvelle foi ; je n’avais plus de peau. J’étais couverte d’un tissu étrange. J’étais faite comme une poupée ! Mes mains étaient grossièrement cousues, laissant échapper des brins de pailles.
J’étais une poupée remplie de paille ! Le battement familier de mon cœur n’était plus là. J’étais comme morte. Je me relevais en place assise et découvris ma belle-mère, penchée sur ma jambe. Elle tenait une aiguille et cousait les deux bords de ma cuisse.
« Non, stop que faites-vous ? Pourquoi suis-je comme ça ? »
« Ma pauvre petite Cendrillon. Tu as vu et compris ce qui est arrivé. Crois-tu vraiment que j’allais te laisser partir ? Et bien non, tu va devoir m’obéir maintenant, tu va devoir tuer toi aussi. »

 

 

ALORS ? C'EST COMMENT ? :D Tous les avis sont les bienvenus : )  

 

 

 

Commentaires

littlemisskawaii(2) ( sur canaille blog ) le 05-04-2011 à 19:12:20
troooooooooooooooooooop génial !!!!!
Alexiaa. le 02-12-2010 à 18:19:29
OMG! Rire


C'est Trop trooop bien ! :'D
Naa le 25-06-2010 à 09:29:45
Ca va, j'aime bien.
corail le 14-06-2010 à 20:26:48
Ç a fait un peu froid dans ledos
Smiley7 le 02-03-2010 à 13:10:29
C'est super !
La-tite-gothique le 27-02-2010 à 21:39:31
mais c'est que c'est...Pas Mal Du Tout!!!!!!!!!